Le 16 novembre 2024, les forces de l’ordre sont alertées par le gérant d’un restaurant installé sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, à Rennes, qui leur indique avoir entendu un individu, perturbé, prononcer des menaces de mort, devant son établissement. Selon le restaurateur, l’homme a fait référence au terroriste Mohammed Merah, qui avait tué sept personnes, dont trois enfants, en mars 2012.
Lors de son interpellation pour apologie du terrorisme, l’homme âgé de 24 ans, profère également des menaces de mort à l’encontre d’un des policiers qui l’avait plaqué au sol. (…)
Avec une seule mention sur son casier judiciaire, l’homme est placé sous contrôle judiciaire puis relâché. Quelques jours plus tard, le 22 novembre 2024, il est pourtant de nouveau interpellé, après avoir sorti deux couteaux dans le métro de Rennes, avant de les pointer en direction de deux femmes, dont une mineure. (…) l’homme nie avoir fait l’apologie du terrorisme, contestant même savoir qui était Mohammed Merah. « Je n’ai menacé personne, je ne le connaissais pas. C’est un terroriste dans notre religion. On ne peut pas prendre une arme pour tuer un enfant » (…) en 2023, sa famille avait déposé une main courante contre lui, inquiète de son état, ce qui avait provoqué son hospitalisation. (…)
L’avocat de la défense demande une mesure d’expertise, et son placement sous contrôle judiciaire avant son jugement (…) Le tribunal suivra les réquisitions du procureur, en accédant à cette demande d’expertise tout en décidant son placement en détention, avant sa prochaine audience, fixée au 20 janvier 2025.
(Merci à Géraldine.)