Ce vendredi 29 novembre, tous les cours ont été annulés après qu’un professeur a été touché par un jet de pétard. Usage de gaz lacrymogène, jet de chaise et de toutes sortes de projectiles, les professeurs dénoncent un manque de moyens pour faire face à la violence.
[…]« Le point de non-retour a été atteint. Les collègues craquent les uns après les autres, ils sont de plus en plus nombreux en arrêt. Un remplaçant arrive, et dès le premier cours, on lui jette des choses sur lui », dénoncent les enseignants. Ils ont fait valoir leur droit de retrait, et ils attendent des renforts du Rectorat. « On a besoin de moyen humain, on l’a dit à répétition, on s’est mobilisé avec d’autres lycées pour demander des moyens au rectorat qui nous a répondu qu’on n’aurait rien » lance Mme Bardy, professeur d’anglais, représentante élue du personnel.
[…]Pour M. Kemoun, professeur de SES, délégué syndical, la santé et la sécurité des élèves comme des professeurs doivent rapidement être assurées : « Nous devons travailler dans une ambiance pacifiée, aujourd’hui exercer leur métier les conduit à aller chez le médecin ». Un problème plus vaste de reconnaissance doit être également résolu : « Tous nos élèves viennent des collèges REP de Vaulx-en-Velin, toute la ville est classée éducation prioritaire mais arriver au lycée il n’y a plus de reconnaissance d’un quelconque statut ».
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