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Un an après l’inauguration des trois premières « safe places » du réseau RATP, des commerces situés le long de la ligne de tram T3b ont rejoint le dispositif. Ils peuvent désormais abriter des victimes.

Sur la porte d’entrée du commerce, le discret logo « safe place » (« lieu sûr », en français) passe un peu inaperçu au milieu des autocollants publicitaires. Mais le petit tabac-presse du boulevard Ney à Paris (XVIII e) qui a apposé ce logo sur sa devanture est désormais très facilement localisable sur l’application mobile Umay, lancée en 2019 pour lutter contre les phénomènes de harcèlement et sécuriser les déplacements des femmes dans l’espace public et dans les transports.

Cette boutique qui fait face à l’arrêt de tramway Angélique-Compoint, est en effet l’un des 64 commerces situés le long de la ligne de tramway T3b (Porte-de-Vincennes – Porte-Dauphine) qui viennent d’être labellisés « safe place » par Umay en partenariat avec la RATP. Concrètement, ces commerces (des pharmacies, des supérettes, des restaurants des dépôts de presse… sélectionnés en raison de leur caractère « grand public » et de leurs horaires d’ouverture) vont maintenant pouvoir faire office de refuge pour les personnes victimes de violences à caractère sexiste ou sexuel ou pour celles et ceux qui se sentent menacées par un harceleur.  Les responsables de ces « lieux sûrs » labellisés s’engagent à les accueillir, à les aider et les mettre à l’abri… le temps que la menace s’éloigne. […]

Le Parisien

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