Fdesouche

“Ils ont d’abord crevé les pneus de plusieurs voitures stationnées dans la rue puis se sont mis à crier à tue-tête.” (…) Mais alors qu’elle avait retrouvé le sommeil, ils sont revenus vers 6 h 30 et ont, cette fois, fait usage d’armes à feu.

“Ils ont tiré à trois reprises. Ils ont brisé la vitre de la porte d’entrée du bloc 48. Et une balle a perforé le volet d’un appartement du premier étage”, poursuit cette Montpelliéraine, sous le choc. Heureusement, la chambre était vide. La propriétaire dudit appartement, “traumatisée depuis”, dormait dans une autre pièce. Aucun blessé n’est à déplorer.

Puis les mis en cause s’en sont pris à un agent de sécurité qui rentrait du travail. Ils lui ont barré le chemin, l’ont braqué avec leur arme puis lui ont cassé la vitre. Ils lui ont ensuite intimé l’ordre de sortir du véhicule et se sont enfuis avec, en emportant avec eux ses clefs de logement et son téléphone portable qu’ils ont jeté (…)

“Apparemment, ils cherchaient un jeune qui habite la résidence mais pas ce bloc. Ils avaient, semble-t-il, un différend”, renchérit la Montpelliéraine. Une sorte d’expédition punitive en somme. “Ce n’est pas la première fois qu’on vit ce genre de scène de violence. Il y a plusieurs points de deal dans cette résidence. La dernière fois, ils ont débarqué, encagoulés et armés, et ont fait du grabuge”.

Quand il ne s’agit pas des “jeunes qui viennent se faire des ballons (protoxyde d’azote, NDLR) sous nos fenêtres”. Selon elle, “à cause des bars à chichas situés à proximité”, la rue de l’Industrie est malheureusement le fief d’incivilités à répétition. “On vit un enfer. C’est devenu plus possible. On va demander des caméras de vidéosurveillance.” (…)

Midi Libre

Fdesouche sur les réseaux sociaux