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La Belle de Gaza, un récit signé Yolande Zauberman – projeté à Cannes en mai dernier – a été enlevé de la programmation du Cinemamed après à la forte pression de militants pro-palestiniens. Les activistes l’accusent de « contribuer à la narrative coloniale génocidaire d’Israël ».

Il se présente comme « un espace de dialogue et d’échange […] au service de la tolérance et de l’interculturalité ». Pour autant, le Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles (le Cinemamed) -qui s’est terminé vendredi 6 décembre- a annulé la programmation du dernier documentaire de Yolande Zauberman, La Belle de Gaza. Et cela, alors que la caméra de la réalisatrice française suit l’histoire d’une femme transgenre ayant fui la bande de Gaza pour s’installer à Tel-Aviv.

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Du côté de l’équipe de La Belle de Gaza, l’incompréhension règne. Le producteur, Bruno Nahon, connu pour son travail dans Tirailleurs (2022) avec Omar Sy, et plus récemment dans L’Histoire de Souleymane (2024) avec Emmanuel Yovanie, s’est indigné auprès de Télérama : « Au nom de quelle “menace fantôme” cette projection a-t-elle été annulée ? De quoi ceux qui l’ont programmé ont-ils eu peur ? ». Puis d’ajouter : « On parle d’un film 100 % français qui est allé à Cannes, qui a été projeté, accompagné dans de nombreux pays par Yolande Zauberman, et qui a donné lieu à de nombreux débats avec toutes sortes de publics. On peut ne pas être d’accord avec La Belle de Gaza ; mais en Belgique pas plus qu’en France on n’interdit un film tant qu’il ne contrevient pas à la loi ».

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Le Figaro

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