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Le constat est là : la population francilienne continue de croître. Mais qu’en est-il précisément dans les départements ? De fortes disparités s’observent. À commencer par Paris, où « la population continue de diminuer , et ce depuis 2012 ». Dans le détail, la capitale, seul département en négatif, a perdu en moyenne 12 800 habitants par an, soit une baisse annuelle de 0,59 %.

Les départs de la Ville Lumière « peuvent être motivés par le coût élevé du logement, l’arrivée d’un enfant ou la recherche d’un autre cadre de vie », résume l’Insee. Ainsi, en six ans, ce sont plus de 76 000 habitants qui ont décidé de quitter Paris pour d’autres horizons. Une « fuite » confirmée qui se traduit par un solde migratoire extrêmement déficitaire (-1,18 %) et devenue au fil des années une priorité politique.

La dynamique est tout autre chez les départements voisins. En effet, la population s’accroît dans les autres départements franciliens « à un rythme annuel moyen situé entre + 0,45 % et + 0,76 % », toujours sur la même période. En tête des territoires au plus fort dynamisme démographique : la Seine-Saint-Denis. Le « 93 », d’après l’Insee, « gagne chaque année 12 500 habitants du fait d’un solde naturel toujours nettement excédentaire (+ 1,14 %) en lien avec la jeunesse de sa population ». Par ailleurs, « le solde naturel en Seine-Saint-Denis est le plus élevé de France métropolitaine. »

La croissance se veut aussi soutenue dans le Val-d’Oise (+ 0,66 % par an) et en Seine-et-Marne (+ 0,64 %). En outre, « avec 9 100 habitants supplémentaires chaque année, la population de la Seine-et-Marne rejoint quasiment celle des Yvelines ». […]

Le Parisien

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