19/12/24
Selon le Procureur, “il reconnaît avoir tiré sur les instructions des majeurs qui l’accompagnaient”. Interpellé lundi à Rennes, il a été mis en examen et incarcéré. Le lendemain, mardi en soirée, c’est un autre occupant de la voiture qui se présente de lui-même au commissariat. Entendu en garde à vue, il a été présenté à la justice ce jeudi, avant d’être placé en détention provisoire.
Les trois autres occupants avaient déjà été interpelés. Si bien que les cinq hommes du véhicule qui a pris en chasse le père de l’enfant sont désormais en détention provisoire. Ils sont poursuivis pour tentative de meurtre en bande organisée. Concernant l’enfant, blessé de deux balles dans la tête, son pronostic vital n’est plus engagé, mais il est hémiplégique du côté où une balle a touché le cerveau. Cerveau dont on ignore à ce jour comment il peut évoluer. (…)
(Merci à Rafael.)
27/10/24
Selon nos informations, le père de l’enfant est très défavorablement connu des services de police pour des faits de droit commun, notamment pour trafic de stupéfiants. « La gangrène du narcotrafic est en train de pourrir des quartiers entiers, partout sur le territoire », a réagi le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur X, dimanche après-midi, annonçant le déploiement de la CRS 82 dans le quartier « pour protéger les habitants des narcoracailles ». (…)
26/10/24
Les faits se sont déroulés ce samedi 26 octobre 2024, vers 22 h 15, à Pacé, près de Rennes (Ille-et-Vilaine). Un enfant de 5 ans qui se trouvait dans une voiture a reçu une balle dans la tête après une course-poursuite. Son pronostic vital est engagé.
Le jeune garçon se trouvait sur le siège arrière de la voiture de son père, au moment où le véhicule a été victime d’une série de tirs. La voiture de la famille aurait été prise en chasse depuis Vezin-le-Coquet par plusieurs hommes cagoulés se trouvant dans une voiture. Ils ont ouvert le feu à plusieurs reprises avec des balles qui ont touché le coffre et la vitre arrière. Le véhicule des tireurs a ensuite pris la fuite.
Des tirs qui interviennent quelques heures après la fusillade de Maurepas, ce samedi matin. Il pourrait s’agir d’une action de représailles. Depuis le mois d’août 2024, la capitale bretonne a été le théâtre d’une dizaine de règlements de compte par arme à feu sur fond de trafic de stupéfiants, notamment dans le quartier de Maurepas où plusieurs bandes rivales s’affrontent pour le contrôle de points de deal.
