Rennes : La mobilisation pour un enseignant victime d’une usurpation d’identité par un élève ayant proféré des insultes racistes vire à l’émeute. Le lycée Bréquigny vandalisé. https://t.co/deLoDAugE2 pic.twitter.com/OysOy3ZyGq
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Selon www.letelegramme.fr, Le lycée Bréquigny de Rennes a été fermé ce jeudi 19 décembre après des débordements survenus dans la matinée. Une intrusion de personnes non autorisées a entraîné des dégradations matérielles, poussant le rectorat et la direction à suspendre les cours l’après-midi pour sécuriser les lieux.
Ces événements s’inscrivent dans un climat de tensions marqué par une montée des faits de racisme au sein de l’établissement. La semaine précédente, 14 membres du conseil d’administration avaient démissionné, et une centaine d’enseignants avaient protesté contre ce “racisme ambiant”. Une plainte sera déposée par la direction du lycée.
D’après nos informations recueillies auprès de sources autorisées, le blocage était prévu par des étudiants en soutien à un enseignant victime d’une usurpation d’identité par un élève ayant proféré des insultes racistes, sous ce faux profil. Ce lycéen a depuis fait l’objet d’une menace d’exclusion, après son passage devant un conseil de discipline.
Jeudi 12 décembre, plus d’une centaine de professeurs avaient débrayé en guise de protestation. «Nous sommes totalement solidaires de notre collègue scandaleusement calomnié. Nous refusons le racisme et sa banalisation. Nous devons tous le rejeter, collectivement, ainsi que toute forme de discrimination (sexiste, homophobe…) dans nos classes, dans l’école et dans la société tout entière », avaient proclamé les grévistes. Après ce rassemblement, l’élève a été prié de repasser devant un conseil de discipline, cette fois-ci, académique. D’après nos confrères d’Ouest-France, plusieurs lycéens, regroupés au sein de « Bréquistance » ont organisé une assemblée générale, ce dernier lundi.
