Trop c’est trop. Mercredi matin, un gérant de laveries raconte s’être s’est fait agresser par un squatteur. Après l’avoir identifié sur une vidéo à distance, dans l’un de ses établissements nantais, et dans l’attente des policiers municipaux occupés ailleurs, il a décidé d’aller le déloger lui-même. «À 9h30, j’y vais, car personne n’ose rentrer dans une laverie où quelqu’un est allongé», explique Nicolas Darguesse, alors que la laverie était ouverte depuis 7h. «Je suis chez moi, tu te casses», lui aurait alors répondu l’individu en tort, avant de sortir de son sac une bombe lacrymogène pour gazer le responsable. Ce marginal avait déjà fait parler de lui trois jours plus tôt, en déféquant dans une des machines à laver.
Face à l’accumulation de ces incidents, il a décidé de sonner l’alerte. Après l’avoir fait dans les colonnes de Ouest France , il s’est confié au Figaro. «En tant que commerçant, qu’est-ce que je peux faire ? Je ne peux pas les toucher car ce sont des gens violents. J’attends les forces de l’ordre, qui les mettent dehors. Et dix minutes après, ils sont de retour», soupire-t-il. Ajoutant qu’à force, les autorités, dont la maison de la Tranquillité publique avec qui il est en contact, ne viennent plus systématiquement. […]
Face à cette situation, il a écrit au procureur de la République de Nantes, comme il avait déjà eu l’occasion de le faire, sans retour, il y a un an, au moment où une série de 14 vols et détériorations en deux semaines avait touché des laveries du Sud-Loire. […]