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Le Premier ministre dit avoir vu « de nombreuses images » comme celle d’immigrés les mains appuyées contre le mur à Martim Moniz, par exemple. Pourtant, dans une interview avec Diário de Notícias, Luís Monténégro avoue pour la première fois son malaise : « Je suis très honnête, je n’ai pas non plus aimé voir ça. D’un point de vue visuel, je n’ai pas aimé le voir . C’est une situation anormale, qui n’est pas la vie quotidienne.

Luís Monténégro reste du côté des autorités, estimant que d’un point de vue opérationnel la PSP « n’avait pas d’alternative ». Dans le même entretien, il affirme également n’avoir « parlé à personne » ni avant ni après l’opération, refusant toute ingérence dans l’action de la police. Le Premier ministre tente également de s’éloigner de la position de Chega [NdeFds : le parti anti-immigration] en garantissant : « Je n’ai jamais fait d’association entre immigration et insécurité . Et je ne pense pas que cela existe. »

Le Premier ministre a cependant réaffirmé que « la sécurité est fondamentale pour la liberté » et que l’Exécutif ne doit pas rester insensible aux données révélées par les rapports annuels successifs sur la sécurité intérieure. En outre, Luís Monténégro parle encore une fois de « quelles sont les perceptions que nous avons tous, d’une dimension subjective qui est le sentiment d’insécurité ». Il révèle également que le gouvernement ne dispose pas de données concrètes pour 2024. (…)

Observador

(…) le Premier ministre cite la Suède et la Belgique comme exemples de pays qui “avaient de bons niveaux de sécurité et sont aujourd’hui des pays confrontés à de graves problèmes”, avertissant qu’au Portugal aussi, la situation “pourrait se détériorer”. (…)

Luís Monténégro affirme que le pays aura besoin d’immigrés dans les « 30 ou 40 prochaines années », même s’il soutient que l’idéal est de connaître « le profil des personnes dont nous avons besoin et que nous pouvons les attirer », comme c’est le cas de la construction civile. “Nous devons considérer les immigrés qui nous recherchent, qui s’installent et travaillent ici, qui amènent ou élèvent leur famille ici, comme de nouveaux Portugais”, a-t-il ajouté. (…)

Publico

(Merci à PortugalActus.)

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