Souvenez-vous l’été dernier. Des métros à l’heure, des sourires dans les rues… Et quasiment aucun vendeur à la sauvette. Plus de 50.000 policiers, gendarmes et agents de sécurité déployés dans la capitale, surtout autour des monuments. C’étaient les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un temps béni, mais désormais révolu, comme le montre l’enquête du JT de 20H de TF1, visible en tête de cet article. Aux pieds de la tour Eiffel ou du Sacré-Cœur cette semaine, alors que le taux de réservation pour les deux semaines de vacances de Noël frôle les 70% dans les hôtels parisiens, impossible de marcher cinq minutes sans se voir proposer des porte-clés, des chapeaux ou des figurines. En toute illégalité.
Car ces articles, de mauvaise qualité, n’ont passé aucun contrôle de sécurité. Ceux qui les vendent à la sauvette, pour la plupart de jeunes demandeurs d’asile, souvent exploités par des réseaux d’immigration clandestine, risquent jusqu’à six mois de prison et près de 4.000 euros d’amende.
À présent, aucun agent de police à proximité du tapis faisant office d’étal de fortune à ses pieds. “Ils ne vont pas tarder”, prévient-il toutefois, habitué, comme la majorité des vendeurs de rue, à remballer en quelques secondes pour prendre la fuite au plus vite. Et en effet, une quinzaine de policiers finissent par débarquer au sommet de la butte Montmartre, parvenant à interpeller les plus lents des fugitifs. Sans pour autant les sanctionner au-delà de la saisie et la destruction de leur stock. […]
