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Dimanche 5 janvier, un homme de 28 ans a violemment été agressé au Cannet par plusieurs personnes défavorablement connu des services de police après s’être plaint des dégradations commises sur sa moto. Une plainte a été déposée au commissariat a confirmé la police. Une enquête est en cours. « La police est venue mais elle n’a pas embarqué les agresseurs. D’où ma colère », déclare le père de la victime.

En allant chercher sa moto dans le sous-sol d’un immeuble du Cannet, “mon fils l’a retrouvée complètement aspergée de produit à extincteur. Il savait qui c’était. Des jeunes se réunissent dans ces garages pour s’envoyer des ballons d’azote“, rapporte Frédéric Roy, joint par téléphone lundi.

Il est monté dans les étages pour se plaindre auprès des parents du jeune. A partir de là, c’est parti tout de suite en sucette. Le fils est arrivé, s’est mis à cogner sur mon fils. La mère a mordu mon fils au bras. Une troisième personne, appelée par le fils, est arrivée avec un couteau et a essayé de lui mettre un coup avec. Mon fils a esquivé et ils ont continué à le tabasser. Il a réussi à se dégager. Tout s’est passé sur le palier de l’immeuble. Les pompiers ont emmené mon fils. La police est venue mais elle n’a pas embarqué les agresseurs. D’où ma colère“, résume le boulanger niçois.  […]

Mon fils va retourner chez l’ORL, parce qu’il a une suspicion de fracture du nez, il a le visage tuméfié, un œil au beurre noir, se désole Frédéric Roy. Heureusement il a réussi à esquiver les coups de couteau. C’est là qu’on a pris conscience qu’on peut se faire tuer pour pas grand-chose. 2025 démarre comme 2024 s’est terminé. Ça ne s’arrête jamais. On vit dans une curieuse société quand même.

Nice Matin

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