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10/01/2025

EXCLUSIF – Cet homme de 34 ans né au Maroc est soupçonné d’avoir étranglé la jeune femme de 24 ans dans son studio en décembre dernier. La mère de la victime l’avait croisé peu avant les faits.

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Au total, l’homme né au Maroc en juin 1990 a été condamné à 17 reprises. Selon nos informations, il est connu de la justice pour menaces de mort, port d’arme, enlèvement et séquestration avec acte de torture ou de barbarie, violences aggravées, détention illégale d’arme et munition, conduite sans permis et de nombreux faits liés au trafic de stupéfiants.

Pire, le caïd est désormais suspecté d’un meurtre. Celui de Barbara, 24 ans, dans son studio à Avignon en décembre dernier. La jeune femme, qui se faisait appeler Erika, vivait depuis quelques mois dans le quartier de la Balance. Sans emploi, cette passionnée de musique, de langues étrangères et de mangas aimait s’aérer l’esprit place Pie à Avignon. Situé au cœur de la ville, ce lieu festif est entouré d’une multitude de bars. Le visage de la jeune femme y était connu. C’est là qu’elle aurait fait la connaissance de Fouad L., sorti de prison depuis une semaine.

Sa précédente condamnation, à deux ans de prison, remontait à février 2023. Un mois auparavant, le RAID, une unité d’intervention de la police nationale, était allé le cueillir dans son studio du quartier Saint-Chamand à Avignon. Les policiers avaient retrouvé un fusil-mitrailleur, des cartouches, un gilet pare-balles et de la drogue dans le logement. Les raisons de cette interpellation ? Fouad L. venait de rouer de coups un jeune homme de 23 ans après plusieurs jours passés avec lui à festoyer et consommer de la cocaïne entre Montpellier, Nîmes et Tarascon. La victime avait eu de multiples fractures, au visage, à la mâchoire, au nez et aux orbites des yeux.

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Lundi 9 décembre au matin, une sœur de Barbara reçoit un bien étrange texto en provenance de son téléphone : «C bn il et partit (sic) C ok». Ce message truffé de fautes ne ressemble pas à l’écriture de Barbara. A-t-il été rédigé par Fouad L. pour brouiller les pistes ? L’hypothèse est vraisemblable. La jeune femme est en tout cas totalement injoignable après cet envoi. Très inquiète, la mère de Barbara se rend chez sa fille mardi 10 décembre au matin. Mais le studio est fermé à clé et personne ne répond. Elle finit par contacter les sapeurs-pompiers. Ces derniers font appel aux policiers pour forcer la porte de l’appartement. À l’intérieur, une vision d’horreur : Barbara est découverte dans une mare de sang avec le bas du corps dénudé, des coups au visage et un doigt luxé. L’autopsie révèle qu’elle a été étranglée.

De son côté, Fouad L. a pris la fuite en train vers les Pays-Bas. Reconnaissable à son crâne rasé et sa cicatrice en haut du front, le fuyard utilise la carte d’identité de son frère pour se déplacer. Le trentenaire a finalement été arrêté à Amsterdam le 25 décembre sur la base d’un mandat d’arrêt européen émis par le parquet d’Avignon. Le quotidien belge néerlandophone Het Laatste Nieuws précise que le suspect a été interpellé suite à un vol à l’étalage. Fouad L. devrait être transféré en France dans les semaines qui viennent.

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Le Figaro


04/01/2025

Selon nos sources, un Avignonnais d’environ 35 ans, mis en examen dans ce dossier, aurait été arrêté le 25 décembre par la police néerlandaise. Il serait le dernier homme du trio en lien avec le meurtre de la jeune femme, tuée à son domicile, en décembre. (…)

L’autopsie, elle, avait alors conclu à une mort de la victime par strangulation. Sur le corps de la victime, reconnue adulte handicapée car schizophrène depuis ses 17 ans, des traces de strangulation et des ecchymoses avaient été découvertes par la police technique et scientifique. Son visage, lui, était tuméfié. (…)

La Provence

(…) elle était en partie dévêtue, ce qui a laissé penser dans un premier temps qu’elle avait pu être victime de viol. Une hypothèse finalement écartée par l’autopsie. (…)

France 3 Régions

La victime aurait consommé de la drogue à son domicile en compagnie de plusieurs personnes avant sa mort. Une enquête avait été ouverte par le parquet d’Avignon pour meurtre avec actes de torture et de barbarie commis en bande organisée. (…)

La jeune femme de 24 ans, qui se prénommait Barbara mais se faisait appeler Erika, vivait depuis quelques mois dans le quartier de la Balance, dans le nord d’Avignon. Sans emploi, Barbara était passionnée par la musique, la danse, les langues étrangères – elle parlait notamment l’anglais et le russe -, ou encore les mangas. (…)

Le Figaro

(Merci à Léa.)


13/12/2024

“A notre ange Barbara” ; c’est l’intitulé de la cagnotte mis en ligne par les proches de la jeune femme pour faire face aux frais d’obsèques. La cagnotte lancée en ligne a déjà reçu une cinquantaine de contributions.

France Bleu


10/12/2024

Barbara, 24 ans, a été retrouvée morte le 10 décembre dans le studio qu’elle occupe depuis l’été dans le quartier de La Balance, à Avignon. En plus de la scène sanglante, qui laisse supposer des violences extrêmes qui ont conduit au décès, il n’est pas exclu qu’elle soit aussi la victime d’un viol. La traque au meurtrier est lancée.

Le Dauphiné

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