La victime, sans-abri et vulnérable, était assise seule dans le Geukerspark à Helmond aux premières heures du mois de décembre 2023. À un moment donné, elle a été abordée par certains des suspects. Ils l’ont enfermée, lui ont pris les bras et l’ont traînée jusqu’à un champ d’herbe. Là, ils ont poussé la victime au sol, l’ont battue et lui ont fermé la bouche. Elle a ensuite été violée brutalement à plusieurs reprises et en plusieurs fois par les suspects. Les policiers l’ont retrouvée dans le parc, le nez et la mâchoire tuméfiés et le pantalon descendu jusqu’aux genoux.
Le tribunal constate que le viol a eu et a toujours un impact important sur la vie de la victime. En outre, un tel viol – dans la nuit, dans un parc public – suscite des sentiments d’horreur et d’indignation dans la société et crée un sentiment d’insécurité, en particulier chez les femmes.
Détention et conseil pour les mineurs
Les suspects ont grossièrement violé l’intégrité physique et la vie privée de la victime.Ils n’avaient aucune considération pour la victime, mais cherchaient uniquement à satisfaire leurs propres sentiments lubriques.Les quatre suspects coupables du viol collectif étaient tous mineurs au moment des faits.Le tribunal a donc appliqué le droit pénal des mineurs.Le tribunal impose à l’un d’entre eux – en raison de sa moindre participation au viol collectif – 12 mois de détention juvénile et aux trois autres suspects 15 mois de détention juvénile.
En outre, le tribunal estime qu’en tant que ressortissants étrangers mineurs non accompagnés, ils ont encore besoin de beaucoup d’aide et de conseils pour fonctionner dans la société néerlandaise.Outre la détention des mineurs, ils doivent donc suivre un programme de surveillance intensive avec le service de probation des mineurs.
À la victime, ils doivent verser des dommages et intérêts d’un montant total de 15 440,55 euros.
Un cinquième suspect, un homme de 18 ans originaire de Middelharnis, n’a pas été reconnu coupable de viol collectif, mais d’agression sexuelle. Il était lui aussi mineur au moment de la nuit en question. Le tribunal lui a imposé quatre mois de détention juvénile.