Logement indigne à Marseille : un propriétaire condamné à 1 an de prison ferme, il sera incarcéré
Abou Bacir Benzair avait comparu devant la justice le 4 novembre dernier, pour avoir loué deux studios insalubres aménagés dans un ancien atelier de savons de la Maurelette, perçu des loyers de ses locataires malgré un arrêté d’insalubrité et tenté de les faire partir de force une fois les versements de la CAF interrompus.
Dans une ultime tentative de se dédouaner, Abou Bacir Benzair a déclaré – en vain – aux juges qui venaient de le condamner : “Ce dossier est une construction basée sur des mensonges“. Le petit homme de 77 ans, sous le choc, venait d’apprendre son incarcération prochaine.
À ce propriétaire de logements indignes, la justice a infligé une peine de 3 ans de prison dont 2 avec sursis, la partie ferme étant assortie d’un mandat de dépôt à effet différé, avec exécution provisoire. Traduction : il sera convoqué dans les jours à venir pour entrer en prison, et ce, même s’il interjette appel de cette décision.
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[…]Le prévenu répondait de faits de soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indigne, de perception de 30 000 euros de loyers indus malgré l’arrêté de péril, de rédaction d’un faux bail et de violences en réunion. Cette dernière accusation s’explique par la venue du propriétaire, accompagné de trois personnes, aux logements des deux locataires, pour “les secouer un peu”.
Abou Bacir Benzair n’est pas inconnu de la justice : il a été condamné aux assises d’Aix-en-Provence à cinq ans de prison pour viol sur mineure, en 2021
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