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Chasseneuil-du-Poitou : des violences sur fond d’homophobie ?

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« Je ne suis pas venu pour l’agresser »

Poursuivi finalement pour violences aggravées, il était venu demander à une connaissance d’effacer deux vidéos concernant son intimité avec un autre homme logé au CPAR. Une bagarre aurait eu lieu entre les deux. Et la victime, qui a reçu deux coups de couteau au bras (cinq jours d’incapacité totale de travail, ITT), était absente de l’audience. Les circonstances ne sont pas claires et le prévenu a nié être l’auteur des coups de couteau. « Je ne suis pas venu pour l’agresser, je n’ai pas donné les coups de couteau, il s’est blessé tout seul », s’est-il défendu par l’intermédiaire d’un traducteur en langue arabe.

En Mauritanie, on risque la mort comme homosexuel

Le procureur de la République de Poitiers n’a eu aucun doute sur sa culpabilité en requérant dix mois de prison avec mandat de dépôt à l’encontre du primo-délinquant.

L’avocate du jeune demandeur d’asile, Mathilde Barroux, a estimé que rien ne prouvait la responsabilité de son client. Mais elle a surtout rappelé le contexte : « On parle de vidéos de fellation dans un pays, la Mauritanie, où l’homosexualité est punie de la peine de mort. Mon client a notamment quitté ce pays à cause de ça. Forcément, quand il a appris que des vidéos pouvaient être montrées à sa famille là-bas par une victime qui a été éduquée à dénoncer les homosexuels, une altercation s’est produite mais vous n’avez pas d’éléments pour le condamner. Je demande la relaxe. »


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Le jeune demandeur d’asile a été condamné à 250 € d’amende avec sursis.

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L’article dans son intégralité sur La Nouvelle République

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