22/01/2025
Quelques heures après la découverte des faits, un sans-abris de 43 ans, déjà connu de la justice, était interpellé à l’aide de la vidéoprotection. (…)
Maamar Ifrah parle et lit le français sans difficulté. Le président revient ensuite sur l’affaire et précise que la stèle a d’abord été arrachée, le 23 octobre, puis brûlée et rayée, le 10 novembre. L’opération vandalisme s’est passée en deux temps.
Il lit les déclarations de l’auteur des dégradations lors de sa garde à vue : « J’ai la haine des Français. » Des propos complétés par le procureur plus tard : « J’ai la haine des Français et de la France car ils sont entrés dans mon pays. » Son pays, c’est l’Algérie. Maamar Ifrah est né à Alger, le 4 octobre 1980. Il a obtenu la nationalité française en 1992.
Plus inquiétant encore, lors de la fouille de son téléphone, durant les investigations, l’historique des recherches fait froid dans le dos. « Explosifs », « gay », « Marseille », « catholicisme », « Paris » et six concerts rock à ne pas manquer, sont quelques-uns des mots clefs tapés. Le prévenu s’en explique : « J’ai tapé “matériel explosif” pour regarder, c’est tout. » Il ajoute : « Ça ne m’intéresse plus. Ce n’est pas que ça m’a intéressé mais j’entendais des voix. ».
Les jurés relèvent également que Maamar Ifrah a fait de nombreux allers et retours sur des périodes de trois jours en direction de Paris dans les mois qui ont précédé les faits. « Pour chercher du travail », se défend le prévenu.
Aucune maladie mentale n’a été diagnostiquée sur l’auteur des faits, les experts ont conclu à une absence de trouble psychiatrique nécessitant une hospitalisation.
« Je ne sais pas ce qui m’est arrivé. J’ai entendu des voix. Je regrette d’avoir fait ça et je m’excuse », glisse-t-il en prétendant ignorer que « c’était une plaque pour les victimes d’attentats ». Il se montre confus (…)
Le tribunal le condamne à une peine de 5 ans de prison dont deux avec sursis et avec maintien en détention. La peine est assortie d’une obligation de soins. Il devra également régler une amende de 500 euros. Maamar Ifrah retourne en cellule. Il a 10 jours pour interjeter appel. (…)
La dégradation de la stèle était “davantage un appel au secours, qu’un appel à la haine”, émanant d’un homme “complètement désocialisé, marginalisé”, a estimé son avocat Me Kevin Lefebvre-Goirand. (…)
(Merci à Apo.)
12/11/2024
🔴 Un Algérien de 43 ans, suspecté d'avoir vandalisé la stèle en hommage aux victimes des attentats terroristes située sur le parvis de la gare Saint Charles à Marseille, a été interpellé ce lundi par des agents du SISTC, indique une source policière à @Valeurs. En situation…
— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) November 12, 2024
Un homme de 43 ans a été interpellé lundi 11 novembre peu avant 19 heures, suspecté d’avoir vandalisé la stèle en hommage aux victimes des attentats terroristes située sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, a appris mardi franceinfo de source proche du dossier. Cette source ajoute que cet homme, en situation irrégulière, est connu de la justice, il a été placé en garde à vue.
[…]La stèle en hommage à Laura et Mauranne, victimes de l’attentat islamiste de la gare Saint-Charles à Marseille, vandalisée : la réaction de la mère de Laura pic.twitter.com/wCh1GPGqzc
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 12, 2024
11/11/2024
Choc à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, en ce lundi de commémoration nationale. La stèle rendant hommage aux victimes des attentats terroristes, installée sur le parvis de la gare Saint-Charles, a été dégradée, rapportent plusieurs médias locaux.
Dans le détail, la plaque commémorative a été arrachée de la structure et a disparu, le drapeau français a été rayé de nombreuses fois tandis que la partie supérieure du bloc semble avoir été incendiée, laissant des traces de brûlures sur la protection en plexiglas.
[…]🚨 La stèle en hommage aux victimes des attentats à la gare Saint-Charles #Marseille a été vandalisée.
— Maxime BOUDET (@Maxime_Boudet) November 11, 2024
— Une profanation inacceptable envers les victimes et notre mémoire collective. Cet affront doit être fermement condamné, et les auteurs retrouvés et punis ! pic.twitter.com/PFCq2Ompb5