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Les “territoires perdus de la République” le sont-ils dénitivement ?

La question est grave et la réponse, dicile. L’immigration obéit à des lois simples. Ses
courants sont cumulatifs : ils créent des “stocks” – les diasporas -, qui entraînent de
nouveaux flux, par autoengendrement. Stocks eux-mêmes constamment accrus par le
différentiel de natalité entre indigènes et allogènes. Sont alors franchis des seuils qui
“renversent la vapeur”, au sein de micro-contre-sociétés enclavées (1 500 environ
aujourd’hui). D’où une partition, dont la seule issue, quand absorption et intégration
capitulent, est une violence multiforme, opposant des souverainetés concurrentes sur un
espace donné.

Cet état de choses est-il réversible ? Ce qui est certain, c’est qu’il le sera de moins en
moins, si les “territoires perdus” continuent d’être inondés d’arrivants supplémentaires.
Pour sortir d’un trou, il faut, au minimum, arrêter de creuser. Ce n’est qu’alors que nous
aurons une petite chance de rattraper le temps perdu, en maniant, sans sentimentalité
excessive, les leviers de l’éducation, de la répression et du retour ciblé, tout en mettant un
terme aux “accommodements raisonnables”, qui nous ont fait tant de mal, et en révisant
une “politique de la ville”, dont l’ecacité est l’inverse du coût. En tout cas, nous sommes
dans l’extrême urgence. D’où l’impatience, pour ne pas dire la colère, que suscitent tous les
atermoiements.

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