L’homme a également bénéficié de l’anonymat et n’est connu que sous le nom de RC.
RC est arrivé en Grande-Bretagne en octobre 2007 à l’âge de 16 ans avec sa mère, une citoyenne britannique, et a obtenu un permis de séjour illimité au Royaume-Uni. En 2018, il a été reconnu coupable et emprisonné pendant cinq ans et trois mois pour délits sexuels sur mineurs et pour diffusion et possession d’images indécentes d’enfants.
Un juge du tribunal de l’immigration a bloqué son expulsion vers le Zimbabwe par le ministère de l’Intérieur car cela violerait ses droits en vertu de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) qui interdit la torture, les traitements inhumains et les peines dégradantes.
Ses avocats ont fait valoir que son risque de persécution serait accru en raison de ses compétences sociales réduites en raison de ses problèmes de santé, notamment l’autisme, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, le trouble déficitaire de l’attention, le trouble de stress post-traumatique, la dépression et la surdité.
La juge Sarah Pinder a accepté les arguments de ses avocats selon lesquels, en tant qu’homme ouvertement gay emprisonné depuis plus de cinq ans pour des délits sexuels sur mineurs, il était susceptible de faire face à une « hostilité substantielle » de la part des autorités zimbabwéennes. (…)
En raison de son « handicap, le fait d’être (perçu) gay, blanc et d’avoir un casier judiciaire pour des délits sexuels sur mineurs (une fois révélés) créera, pris ensemble, une hostilité substantielle à son égard de la part des autorités ».
Même si le gouvernement a déclaré qu’il ne révélerait pas les infractions de RC aux autorités zimbabwéennes (…)
(Merci à Valentin.)