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L'Élysée garde un œil sur un courant libertarien pro Javier Milei qui s'étend sur les réseaux sociaux

Selon les informations de franceinfo, des notes sont commandées à des experts des réseaux sociaux pour surveiller plusieurs comptes libertariens qui deviennent influents.

Les thèses libertariennes pénètrent progressivement dans l’opinion en France, à l’extérieur d’un microcosme. Un phénomène qui selon les informations de franceinfo, jeudi 20 février, inquiète l’Élysée. Le courant libertarien, dans sa forme extrême, celle du président argentin d’extrême droite Javier Milei, consiste à vouloir couper dans les dépenses de l’État, voire l’anéantir, cultiver une haine des services publics. L’Argentin cherche par exemple à supprimer 60% des organismes publics. Un courant ultralibéral qui promeut également une totale liberté d’expression, le “free speech” à la Donald Trump, consistant à pouvoir tout dire, même tenir des propos racistes.

Des notes sont donc commandées à plusieurs sociétés spécialisées, des experts qui décryptent, passent au crible les réseaux sociaux pour mieux comprendre l’opinion. Ce qui préoccupe au sommet de l’État n’est pas tant l’idéologie en elle-même, puisque chacun peut adhérer au projet qu’il souhaite, mais de la voir se diffuser dans des cercles plus étendus. D’autant qu’elle peut déboucher sur des contestations. De plus en plus d’intellectuels ou de leaders d’opinion, de droite, comme des journalistes, qui sont identifiés comme crédibles, partagent sur X les publications de certains comptes – souvent teintés de racisme, qui critiquent le système, estiment qu’on paie trop d’impôts, suivis parfois par des dizaines de milliers d’abonnés.

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