Un groupe de dix gendarmes réservistes vient d’être créé en Dordogne pour les “contrôles de flux”, dans les trains, les bus et aux péages. Le but des autorités est de lutter davantage contre les consommateurs et le trafic de stupéfiants. Il se développe “y compris en milieu rural” assure la préfète.
Les militaires font régulièrement des contrôles dans les TER, et c’est souvent là qu’ils trouvent des joints ou des barrettes de cannabis sur les voyageurs. Les petits consommateurs s’en tirent la plupart du temps avec une amende forfaitaire.
La préfète, venue assister au contrôle, annonce qu’un “groupe local de contrôle des flux” vient d’être créé en Dordogne, à l’image de ce qui existe déjà ailleurs. Un groupe de 10 gendarmes réservistes qui vont patrouiller dans les trains, les bus, et aux péages du département, et pas seulement autour de Bergerac et Périgueux : “Aujourd’hui malheureusement, le trafic de stups est partout et notamment en milieu rural, c’est dû essentiellement à la baisse du prix d’achat des stupéfiants et notamment la cocaïne. On est passés grosso modo de 90€ le gramme avant le Covid à 60-70€ le gramme.” “La drogue, ça a une interaction forte avec les violences intrafamiliales, et avec la sécurité routière“, deux des grandes problématiques en Dordogne.
