Le Premier ministre japonais Ishiba : « Nous ne pouvons pas coexister avec des étrangers qui ne respectent pas les règles. Il est de la responsabilité du Japon de veiller à ce que ces personnes ne soient pas autorisées à rester au Japon. » pic.twitter.com/JP3hkfQNAs
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 21, 2025
Contexte selon Grok
- Tensions avec la communauté kurde à Kawaguchi :
Selon les résultats web, notamment un article de Nippon.com daté du 7 novembre 2024, des tensions existent dans la ville de Kawaguchi (préfecture de Saitama, près de Tokyo) concernant la communauté kurde turque. Cette communauté s’est installée au Japon depuis les années 1990, attirée par la réputation pacifique du pays et la possibilité pour les Turcs d’entrer sans visa pour des séjours courts (moins de 90 jours). Cependant, certains résidents kurdes sont associés à une criminalité, avec un taux de criminalité signalé comme étant 38 fois supérieur à celui des locaux, selon des débats locaux et des médias. Cela a conduit à une montée de la xénophobie, de discours de haine en ligne et même à des appels à l’expulsion de cette communauté. Une opinion émise par l’assemblée municipale de Kawaguchi a reconnu ces tensions, mais aussi souligné la nécessité de coexistence. - Crise démographique et politique migratoire au Japon :
Le Japon fait face à une crise démographique majeure, comme mentionné dans un article de Courrier International du 3 décembre 2024. Le taux de fécondité est très bas (1,15 enfant par femme en 2024), et la population diminue rapidement, ce qui entraîne des pénuries de main-d’œuvre. Pour y remédier, le Japon a commencé à assouplir ses politiques d’immigration, attirant davantage de travailleurs étrangers. Cependant, le gouvernement, sous la direction d’Ishiba, insiste sur une intégration stricte et le respect des lois japonaises, comme le reflète la déclaration citée. - Position politique de Shigeru Ishiba :
Shigeru Ishiba, devenu Premier ministre en 2024 et président du Parti libéral-démocrate (LDP), est issu d’une famille politique influente (son père, Jirō Ishiba, fut gouverneur de la préfecture de Tottori). Connu pour ses positions conservatrices, Ishiba a souvent abordé des sujets comme la sécurité nationale et l’identité japonaise. Sa déclaration sur les étrangers non conformes aux règles s’inscrit dans ce cadre, reflétant une volonté de maintenir l’ordre social et de répondre aux préoccupations de certains citoyens face à l’immigration. - Réactions et débats sur X :
Dans la file de discussion associée (Thread 0), plusieurs utilisateurs réagissent à cette déclaration. Certains, comme @PierreSautarel, expriment une forme d’admiration (« Quelle chance ils ont les japonais »), tandis que d’autres, comme @TontonJeanMa, interprètent cela comme une politique visant à expulser des groupes spécifiques comme les Arabes ou les Africains. Ces réactions montrent une polarisation : certains approuvent une ligne dure sur l’immigration, tandis que d’autres y voient une forme de xénophobie ou de discrimination.
