Au 1er février, les prisons françaises comptaient 81 599 détenus pour seulement 62 363 places opérationnelles. La densité carcérale globale était de 130,8 % au 1er février. Cette densité, supérieure ou égale à 200 % dans 18 établissements ou quartiers pénitentiaires, contraint plus de 4 000 détenus, 4 490 exactement, à dormir sur des matelas posés à même le sol.
Le seuil des 80 000 détenus a été franchi pour la première fois au 1er novembre 2024 (80 130). Il n’a cessé depuis de grimper sauf au 1er janvier où l’on avait enregistré un léger tassement (80 669 détenus contre 80 792 au 1er décembre). Parmi les personnes incarcérées au 1er février, 21 631 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif.
Au total, 98 780 personnes étaient placées sous écrou au 1er février. Parmi elles, on compte 17 181 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur. […]