04/03/25
Mais depuis l’enquête de gendarmerie a progressé, et sur la base de ces investigations, le parquet de Rennes a retenu une toute autre version de l’histoire. « Les témoignages recueillis par les gendarmes ne permettent pas de confirmer de chants racistes et de saluts nazis », retient Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes, confirmant des infos de Ouest-France. Les témoins évoquent, en revanche, « une altercation avec des membres de la communauté des gens du voyage ».
01/03/25
Une semaine après l’agression d’Anton Burel, élu de Cintré (Ille-et-Vilaine) passé à tabac par des individus qui faisaient des saluts nazis, un rassemblement “antifasciste” a eu lieu ce samedi 1ᵉʳ mars 2025 dans la commune bretonne afin de “marquer l’opposition à ces idées et actes inacceptables”.

25/02/25
Près de Rennes, un conseiller municipal tabassé après avoir dénoncé des saluts nazis et des slogans racistes
Un élu a été agressé dans la soirée du samedi 22 février à la sortie d’un bar de la commune de Cintré, en Ille-et-Vilaine. Il va déposer plainte ce mardi 25 février
«Ma tête a cogné sur le trottoir et j’ai perdu connaissance.» Anton Burel, 31 ans, a encore du mal à se rappeler précisément les circonstances de son agression dans la soirée du 22 février à Cintré, petite commune d’Ille-et-Vilaine près de Rennes. Ce conseiller municipal a été frappé par plusieurs individus qui lançaient des slogans racistes et ont fait des saluts nazis à la sortie d’un bar. A Libé, il annonce qu’il va déposer plainte ce mardi.
Les faits ont eu lieu peu avant minuit. Anton Burel passe la soirée avec une trentaine d’habitants de Cintré dans un bar de la commune. L’ambiance est bonne mais un petit groupe de six jeunes hommes, extérieurs à la commune, fait bande à part. «Vers 11 heures, le gérant nous a dit qu’il allait fermer car il avait déjà eu maille à partir avec eux et qu’il ne voulait pas que ça dégénère», nous explique ce militant de la gauche indépendantiste bretonne. «Le gérant a fermé l’établissement et on s’est tous retrouvés dehors, c’est là que ça a dégénéré.» Le groupe d’individus se met alors à lancer des slogans nationalistes comme «la France aux Français» et fait même des saluts nazis en pleine rue devant les regards médusés des habitués du bar. «Je me suis approché de celui qui avait fait le salut hitlérien et je lui ai dit que ce genre de geste et leurs propos n’étaient absolument pas admissibles», témoigne Anton Burel. «L’un d’eux m’a répondu “on est chez nous” [slogan classique de l’extrême droite, ndlr] et il m’a tout de suite frappé.»