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Sabrina Sebaihi qui vient d’être élue vice-présidente du groupe d’amitié Algérie – France à l’Assemblée nationale française évoque l’impact sur Tout Sur l’Algérie la crise entre les deux pays sur les Algériens. Elle explique dans cet entretien, comment désamorcer la crise entre l’Algérie et la France, et charge le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

Certains disent que les relations algéro-françaises souffrent d’une panne des réseaux. Êtes-vous d’accord ?

Il est certain que nous sommes aujourd’hui peu à continuer à faire du réseau et du lien. Tout simplement car la confiance a été rompue. La diplomatie et les relations entre les nations sont basés sur le respect et les intérêts de part et d’autre. Ils sont l’affaire du temps long.

Cessons tout court-termisme et départissons-nous de cette arrogance qui nous a coûté l’influence de la France en Afrique. Nous ne sommes plus une voix écoutée. Pire, nous sommes détestés dans un nombre croissant de pays.

Devant la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, vous avez accusé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau d’envenimer la crise. Que lui reprochez-vous concrètement ?

Bruno Retailleau est l’incarnation des idées d’extrême-droite au gouvernement. Pour l’extrême-droite, l’Algérie est un échec dont les plaies ne sont pas refermées.

La xénophobie et le racisme à l’égard de l’Algérie lui sont bien spécifiques et indépassables visiblement. Monsieur Retailleau doit encore penser que la France dispose d’un gouverneur général à Alger … ce temps est révolu.  […]

TSA

Bruno Retailleau a réagi en exclusivité auprès du Figaro. «Si certains élus de gauche pensent qu’il est normal que l’Algérie piétine le droit international et les accords  qui nous lient tout en évitant soigneusement de parler du fait qu’un écrivain, Boualem Sansal , Français par l’encre versée, âgé et malade, croupit dans une geôle algérienne, grand bien leur fasse», a-t-il regretté. «Ça n’est pas ma position et ça n’est pas celle d’une très grande majorité de Français qui nous demandent de reprendre le contrôle de l’immigration.» Avant de conclure : «Je continuerai à tout faire ce qui est en mon pouvoir pour obtenir de l’Algérie qu’elle respecte le droit international.»  […]

Le Figaro

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