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Combien sont-ils à avoir franchi le pas ? Des dizaines, peut-être plus ? De nombreux athlètes africains qui ont participé l’été dernier aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont choisi de ne pas rejoindre leur délégation à l’issue de la compétition et de fuir leur pays. Ils vivent aujourd’hui en France ou en Belgique, espérant obtenir le statut de réfugié. Parmi eux, Aristote Ndombe Impelenga. Ce nageur congolais, spécialiste du 50m crawl (…)

Le nageur de 24 ans a trouvé refuge à Rennes, où il est arrivé l’été dernier un peu par hasard.

« J’avais rencontré un Congolais au niveau de la gare du Nord (à Paris). Il m’avait parlé de la ville de Rennes, il m’avait dit : “Là-bas, vous allez trouver quand même assez de structures un peu modernisées pour continuer votre carrière sportive” ». Problème, le dispositif d’aide aux demandeurs d’asile lui est rapidement refusé.

La solidarité congolaise va alors fonctionner à plein régime. Certains ressortissants établis dans la capitale bretonne lui viennent en aide, tout comme Félix Jeanmougin. Cet avocat et mandataire sportif lui permet de bénéficier finalement des conditions matérielles d’accueil, dispositif de soutien aux demandeurs d’asile. Une première victoire en guise d’espoir.

Le nageur peut désormais s’adonner à sa passion au cercle de natation Paul-Bert de Rennes, qui l’a accueilli sans sourciller. (…)

Il assure ne pas avoir le mal du pays : « La seule personne qui me manque, c’est mon fils », confie-t-il sans vouloir s’étendre sur sa vie passée et ses années dans le Mai-Ndombe, province dont il est originaire. Son but désormais : participer aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 avec l’équipe des réfugiés olympiques. Comme première étape, il vise l’obtention du statut de réfugié en France. Un processus long et incertain, puisque sa demande d’asile ne devrait pas être étudié avant six mois à un an.

RFI

(Merci à Apo.)


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