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Eric et sa compagne se sont installés impasse Sainte-Cadenne, il y a cinq ans, pensant trouver un havre de paix dans cette ruelle d’un quartier au sud de Bordeaux. Très vite, la réalité les a rattrapés. «C’était la prise de drogue devant chez nous tous les jours et à n’importe quelle heure», se remémore-t-il. Héroïne, crack, seringues jonchant le sol… la ruelle était devenue un lieu habituel de consommation de stupéfiants.

Les nuisances ne se limitaient pas à la toxicomanie. L’impasse servait aussi d’espace de commodités improvisé. «Ça leur servait d’urinoir puisque nous sommes à côté d’une place prisée, les gens venaient pour faire leurs besoins à ciel ouvert.»

Stessy Simao, de l’institut Epil And You situé à droite de l’impasse, le confirme au Figaro. «Les propriétaires étaient obligés de nettoyer au seau de javel tous les matins. Ce n’était plus vivable pour eux.» La situation prenait parfois une tournure plus inquiétante. «En rentrant chez moi, je me suis déjà fait agresser par des manifestants qui m’ont passé à tabac. Je me suis également fait cambrioler en pleine nuit. On en arrivait au stade où ma femme n’osait plus rentrer seule par peur. On était obligé de se donner rendez-vous pour rentrer ensemble.» (…)

Le Figaro

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