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Selon Actu.fr, dans une rue de Versailles, non loin du château, un homme a choisi de sortir ses poubelles lors du mois de mai 2024 uniquement vêtu d’un tutu et de talons, sans rien porter en dessous. À ce moment-là, deux enfants âgés de 6 et 10 ans jouaient au foot dans la cour de la résidence.

François est bien connu pour son excentricité : il change régulièrement la couleur de ses cheveux, consomme de l’alcool en quantité et parfois hurle. Il revendique également être transsexuel.

Alors qu’il traverse la cour avec ses poubelles à la main, les enfants s’enfuient en courant pour alerter leurs parents. « J’ai eu peur car ce monsieur est bizarre. J’ai vite sonné pour que maman m’ouvre », témoignera l’un aux policiers. L’autre confirmera sa difficulté à s’endormir le soir, en repensant à la scène.

Lors de l’audience, l’homme se défend avec véhémence : « Je n’ai pas montré mon zizi. Je suis trans et je ne le montre pas. Vous montrez le vôtre ? », lance-t-il à la juge. La présidente le rappelle à l’ordre une première fois. « Vous savez, les enfants c’est comme les chiens. Ils sentent si les gens sont bons. Comme les hommes des cavernes le faisaient. Et moi je suis bon. En plus, je suis intégralement épilé au laser et définitivement (sic). Et je connais plein de personnalités politiques ou leurs enfants. Et mon psy a dit que je ne suis pas un pervers. »

L’expertise psychiatrique révèle chez lui de troubles hyperactifs, d’un déficit de contrôle pulsionnel. « Pour autant, il n’est pas dangereux et il n’avait pas de troubles au moment où les faits ont été commis. » Il peut donc être jugé.

La maman des jeunes enfants s’exprime : « Il a dit qu’il allait nous envoyer des hommes de main. Je ne sais pas s’il en a et je ne veux pas le savoir. On veut juste vivre tranquillement, que cette personne se fasse soigner et soit éloignée de nous. Mes enfants doivent comprendre que nous sommes là pour les protéger, tout comme la justice. »

Des paroles qui provoquent la colère de François qui bondit de son siège, interrompant la victime. Nouveau rappel à l’ordre de la juge, qui finit par l’expulser temporairement de la salle. À son retour, il persiste : « Le tout est faux »

Autorisé à revenir, François assure encore et toujours que « le tout est faux. »

Le verdict tombe : 10 mois de sursis probatoire, une interdiction de contact et des soins. Il devra également s’acquitter de 254 euros de frais de justice. « Et ben, ça fait cher. Et ce n’est pas juste. Je vais faire appel. » lance-t-il.

« C’est votre droit. Je précise que l’interdiction de contact est à effet immédiat. Sinon, c’est la prison. Et vous n’avez pas envie d’y aller je suppose », poursuit la présidente. « Non », répond le condamné.

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