“C’est un véritable carnage. Les photos au dossier sont assez impressionnantes”, prévient le président Rives, le regard vers le box du tribunal correctionnel de Toulouse.
Amadou baisse la tête. Ce Guinéen âgé de 35 ans, a été vite identifié le 16 mars quand les agents de la police aux frontières ont découvert le massacre dans le secteur C du centre de rétention, à Cornebarrieu au bout des pistes de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. (…) “Je ne peux pas taper sur les gens, alors…”
(…) “Sur l’aire de jeux des enfants les dégâts sont chiffrés à 14 000 euros”, prévient le président. Et la note finale dépasse les 30 000 euros. “Pour cinq minutes de coups de pied et autres dégradations”, prévient le président surpris par la dernière audition où Amadou rejetait la responsabilité des dégâts.
Finalement il les reconnaît sans expliquer ce moment de furie (…) Le tribunal le condamne un an de prison avec maintient en détention, trois ans d’interdiction du territoire et 30 741,42 euros à rembourser au gestionnaire du centre de rétention.
(Merci à Valentin.)
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