Le choc devrait geler les échanges entre les deux marchés et obliger Pékin à chercher de nouveaux débouchés pour au moins une partie des quelque 500 milliards de dollars de biens achetés par les Américains chaque année. La perspective inquiète au plus haut niveau l’Europe, d’autant qu’elle affiche déjà un déficit commercial proche de 250 milliards de dollars avec la Chine. « Sur beaucoup de secteurs, on va être confronté à des surcapacités sud-asiatiques qui vont rediriger leur flux vers l’Europe. Ce sont des mécanismes qui vont avoir sur certaines de nos filières des conséquences qui peuvent être massives », avertissait déjà la semaine dernière Emmanuel Macron.
