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Ces fêtes issues de nos traditions agricoles, de nos légendes, de nos modes de vie, de notre histoire ou de notre gastronomie sont menacées. Un nouveau label les aide à survivre.

Quel point commun entre la Fête du piment d’Espelette, le  carnaval de Granville , les Fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans, celles de la Saint-Louis à Aigues-Mortes, la Fête du hareng roi à Étaples-sur-Mer et la bénédiction des calissons à Aix-en-Provence ? Réponse : tous ces événements viennent de recevoir le label Les plus belles fêtes de France, lancé par l’association du même nom, qui rassemble des amoureux des  traditions locales. Douze réjouissances de ce genre ont d’ores et déjà été identifiées par les membres du jury, composé d’élus, de journalistes, de spécialistes de l’événementiel ou du mécénat, tous bénévoles. D’ici à juin, 48 autres fêtes locales seront labellisées, promettent les organisateurs qui lancent, jusqu’au samedi 31 mai, un appel national à candidatures.

« Dans un monde où la standardisation culturelle menace d’effacer les singularités locales, la sauvegarde des fêtes traditionnelles s’impose comme un impératif, estime Thibault Farrenq, l’un des initiateurs du projet. Plus que de simples manifestations folkloriques, ces célébrations incarnent l’âme d’un peuple, la mémoire d’une région et la transmission vivante d’un patrimoine immatériel. Leur disparition signifierait non seulement une perte irréparable pour notre identité collective, mais aussi un appauvrissement du lien social qui tisse nos communautés. »   […]

Selon Infopro, 20 % des collectivités organisatrices de fêtes se disent aujourd’hui pessimistes concernant leur pérennité. Elles constituent pourtant un facteur indéniable de leur notoriété et de leur attractivité, et pèsent un poids économique important. […]

Le Figaro

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