Sécurité, tranquillité, circulation… Plusieurs critères les poussent à fuir l’agitation de la sixième ville de France pour sa voisine des Pays de la Loire.
Régulièrement en tête du palmarès des villes où il fait bon vivre, la commune de presque 160.000 habitants a la cote. «Nous disposons de tous les services d’une métropole sans en avoir les inconvénients, du taux d’embouteillage au niveau d’insécurité», se félicite l’édile angevin.
On a quand même une vie plus facile et plus paisible», témoigne Nathalie Gabriel, qui observe actuellement un engouement pour sa ville natale. À la fois mandataire immobilier (chez megAgence) et enseignante sur un campus, elle le constate autant dans l’augmentation des transactions que dans celle du nombre d’étudiants, qui représentent presque un tiers des Angevins. Lors des portes ouvertes, elle entend souvent des parents davantage rassurés à l’idée d’envoyer leur progéniture poursuivre leurs études à Angers. «Certains n’ont pas envie de voir leurs enfants, en particulier les jeunes filles, seules à Nantes».
[…]«Si on regarde les chiffres de Nantes et Angers, l’évolution n’est pas favorable à Angers», tance le bras droit de la maire socialiste de NantesJohanna Rolland. Dans La Tribune Dimanche, Christophe Béchu le maire d’Angers ne dit pas le contraire : «Nous sommes confrontés à des phénomènes nouveaux d’insécurité», dit-il, tout en réfléchissant à la possibilité d’armer sa police municipale, contrairement à Nantes. […]
