Esther était allée faire du shopping ce vendredi après-midi quand elle a été violemment agressée par un jeune homme: “Il m’a pousée, je suis tombée par terre et quand j’ai essayé de me relever, il m’a atrapée par les cheveux et m’a cogné la tête contre le trottoir. J’ai perdu connaissance pendant un moment”, confie-t-elle à HLN. “Quand j’ai repris mes esprits, mon coeur battait la chamade. Mon pantalon et ma culotte étaient baissés jusqu’aux chevilles et le garçon était sur moi. Un couple de cyclistes est passé par là, la soixantaine. Le garçon s’est alors éloigné mais les cyclistes ne se sont pas arrêtés. Je suis restée là, le pantalon baissé, le crâne en sang, complètement perdue. Le couple m’a regardée bizarrement puis a continué sa route”, témoigne l’octogénaire.
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Mais au-delà des blessures physiques, c’est le traumatisme psychologique qui prédomine. Elle qui adorait se promener seule vit désormais dans la peur et n’ose plus quitter son appartement sans accompagnateur. Même chez elle, allongé dans son lit, elle se surprend à redouter l’irruption soudaine d’un agresseur: “J’ai encore mal à la tête et j’y pense énormément. J’ai décidé de raconter mon histoire pour témoigner des dangers auxquels une femme de mon âge peut être confrontée à Ostende”, ajoute-t-elle.
