💬 « Yanis avait peur de sortir, de croiser son regard »
— M6 Info (@m6info) April 14, 2025
Les parents de Yanis, 17 ans, qui s'est suicidé en Haute-Savoie après la libération de son agresseur sexuel, témoignent. À sa sortie de prison, l'homme s'est réinstallé à son domicile.
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Gérald Darmanin a annoncé qu'il recevra les parents de Yanis. L'adolescent de 17 ans, s'est suicidé le 30 mars dernier. Un drame consécutif à la remise en liberté de son agresseur sexuel, revenu vivre tout près de chez lui.
— TF1Info (@TF1Info) April 15, 2025
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Yanis aurait dû fêter ses 18 ans début avril. Mais le 30 mars, le jeune garçon a ingéré des médicaments et s’est donné la mort. Dans la lettre qu’il a laissée derrière lui, la raison de son geste est évidente : l’homme qui avait abusé de lui sexuellement alors qu’il n’avait que 12 ans venait de sortir de prison après 28 mois de détention. Pire : il avait emménagé à seulement 3 km de son domicile (…)
Lorsqu’ils avaient appris en 2022 l’agression commise par leur voisin sur leur fils, les parents de Yanis avaient décidé de quitter Marignier pour s’installer à Thyez. Et c’est à Marignier, à trois kilomètres de chez Yanis que son agresseur est revenu vivre tranquillement dans sa maison (…)
Dans une lettre poignante qu’il écrit à sa mère et son père, Yanis évoque son agression, et le mal qui le ronge depuis trois ans. « Je me suis décomposée et je me suis mise à pleurer », se souvient sa mère.
Concernant l’agression de Yanis, le quinquagénaire est condamné le 12 octobre 2023, alors qu’il est en état de récidive légale, à cinq ans de prison ferme par le tribunal de Bonneville (…)
Sorti de prison en février, l’agresseur de Yanis était un ami de la famille. Ancien voisin, « il jouait avec les enfants », atteste Farid. « Pourquoi, quand nous avons emménagé, personne ne nous a informés que nous nous installions en face d’un pédocriminel ? », interroge-t-il.
L’homme avait en effet déjà été condamné pour des faits similaires en 2007 et en 2014.
Bien que l’homme n’ait pas le droit de rentrer en contact avec Yanis, aucune contrainte de logement ou d’habitation ne lui a été imposée. Il s’est ainsi réinstallé dans son ancien logement, dans la commune voisine (…)