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16/04/25

Selon Le Parisien, un homme incarcéré en semi-liberté a été interpellé mercredi matin en Essonne, soupçonné d’être impliqué dans la série d’attaques contre des établissements et agents pénitentiaires. Les surveillants ont découvert sa participation présumée en consultant son téléphone au moment de sa réintégration en prison : il apparaissait sur une boucle Telegram baptisée « DDPF » – Défense des prisonniers français.

Ce groupe, désormais au cœur de l’enquête, est soupçonné d’avoir appelé à des actions violentes. L’acronyme « DDPF » a été tagué sur plusieurs murs de prisons et même au domicile d’un surveillant à Meaux. L’homme interpellé est actuellement entendu par la sous-direction antiterroriste (SDAT), qui analyse son téléphone et d’autres supports informatiques. « Il faut rester prudent, son rôle n’est pas encore clairement établi », indique une source proche de l’enquête.

La semaine a été marquée par une série d’attaques inquiétantes : des véhicules d’agents incendiés à Marseille et Aix-Luynes, et une rafale de kalachnikov tirée devant la prison de Toulon – La Farlède. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a pris la main sur le dossier, mobilisant la DGSI et la DCPJ.

Les administrateurs de la chaîne Telegram ont justifié leurs appels en affirmant : « Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l’homme à l’intérieur des prisons. » Telegram a réagi en supprimant les messages concernés, rappelant que les appels à la violence sont interdits sur sa plateforme.



15/04/25

Selon Le Parisien, une série d’attaques visant plusieurs prisons françaises depuis dimanche fait désormais l’objet d’une enquête du parquet national antiterroriste. Les établissements pénitentiaires de Villepinte, Marseille, Luynes-Aix, Toulon et Nîmes ont été ciblés, souvent par des incendies de véhicules et des tags « DDPF » (« Droit des prisonniers français »).

Les enquêteurs ont identifié un canal Telegram du même nom, suspecté d’être lié à des groupuscules d’ultragauche. On y lit des appels à la violence contre les surveillants : « Tous les surveillants en paieront les totales conséquences » ou encore « vous allez tous mourir pour le mal que vous avez fait ». Une vidéo non authentifiée montre deux individus incendier un mur d’enceinte de prison et taguer « DDPF ».

Le canal, illustré par une photo de Gérald Darmanin derrière les barreaux, critique la réforme pénitentiaire du ministre et dénonce des abus graves dans les prisons. L’un des messages affirme : « Nous avons de très gros investisseurs derrière la DDPF » et accuse les surveillants de violences, de viols, et de pressions ayant mené à des suicides.

Les autorités étudient également la piste d’un commandement depuis les quartiers d’isolement par des narcotrafiquants. Toutefois, la coordination des attaques laisse penser à une volonté de terroriser ou d’intimider.


Est-ce une provocation de narcobandits face à la politique pénitentiaire de Gérald Darmanin ? Le fait de membres de l’ultra gauche ? Rien n’est à ce stade revendiqué. Mais dans la nuit de lundi à mardi, une vague d’attaques a frappé les prisons de Toulon (Var), Aix-en-Provence et Marseille (Bouches-du-Rhône), Valence et Nîmes, Luynes (Indre-et-Loire), Villepinte (Seine-Saint-Denis) et Nanterre (Hauts-de-Seine), selon nos informations, confirmées par le ministère de la Justice.

« Plusieurs établissements pénitentiaires ont fait l’objet d’incendies de véhicules, le centre pénitentiaire de Toulon a quant à lui fait l’objet de tirs à l’arme automatique cette nuit », annonce la Chancellerie ce mardi matin. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin se rendra à Toulon dans l’après-midi pour apporter son soutien aux agents et devrait s’exprimer sur place.

Le Parisien

14/04/25

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