L’édile de la capitale est candidate au poste de haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Elle a reçu le soutien d’Emmanuel Macron.
À l’Hôtel de Ville, ce n’est plus un secret pour personne. Lorsqu’elle quittera la mairie de Paris au printemps 2026, Anne Hidalgo prendra la direction d’une organisation internationale. Mais la socialiste est toujours restée floue sur ses intentions réelles. La maire de Paris est passée à la vitesse supérieure et vise désormais la tête du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Elle a demandé discrètement le soutien d’Emmanuel Macron, duquel elle s’est rapprochée lors des Jeux olympiques de Paris. « Elle est très intéressée par le poste et s’active pour faire avancer sa candidature au plus haut niveau », confie un diplomate proche du président. L’affaire a été menée dans la plus grande discrétion depuis que la socialiste a annoncé, en novembre dernier, qu’elle ne solliciterait pas de troisième mandat à la tête de la capitale. (…)
Le poste est actuellement occupé par l’Italien Filippo Grandi depuis 2016. Son mandat s’achève le 31 décembre prochain. (…)