Quatre surveillants de la prison Saint-Aubin-Routot, près du Havre, ainsi que sept détenus et la compagne de l’un de ces derniers étaient jugés ce 22 avril 2025, pour un trafic de téléphones portables et de cannabis au sein de l’établissement pénitentiaire, entre 2015 et 2016. Outre la prison requise (ferme ou avec sursis), le parquet requiert également pour trois d’entre eux une interdiction définitive de travailler dans la fonction publique.
Des peines de 18 mois de prison avec sursis à trois ans fermes ont été requises contre quatre surveillants, sept détenus de la maison d’arrêt du Havre, à Saint-Aubin-Routot, et l’ex-compagne de l’un d’entre eux. Ils étaient jugés ce mardi 22 avril 2025, au tribunal du Havre pour avoir, entre avril 2015 et juin 2016, participé à un trafic de téléphones portables et de cannabis au sein de l’établissement pénitentiaire de l’agglomération havraise. Cette affaire vieille de plus de 10 ans arrive au tribunal dans un contexte très particulier : depuis le 13 avril, plusieurs centres de détention et surveillants pénitentiaires ou leurs biens sont la cible d’attaques répétées, partout en France.
À l’époque, l’affaire avait fait grand bruit. Tout débute par des lettres de dénonciations envoyées par un détenu. Il décrit un trafic dans la prison de Saint-Aubin-Routot près du Havre : des téléphones, du cannabis, de l’alcool, mais aussi du parfum ou encore de l’électronique transitent jusqu’aux cellules. Le détenu accuse des surveillants pénitentiaires d’y participer. […]
France Bleu (Article intégral)